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Petits fracas dans ma mémoire

Petits fracas dans ma mémoire
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19 avril 2007

Et on y peut rien...

Qu'est-ce qui me pousse à écrire aujourd'hui ? Ce qui me poussait à ne plus écrire...

Une page est tournée.

Vais-je trouver les mots pour continuer d'écrire ici alors que tout ce qui y faisait lien c'était elle ?c'était une soufrance. J'ai sans doute utiliser cet espace pour m'aider à réfléchir, à écrire la fin d'une histoire. Aujourd'hui elle est finie, belle et bien finie. Enfin non, la fin n'était pas si belle malheureusement. Elle me crie sa haine de moi tous les jours. J'en suis heureux.

Je n'ai plus grand chose à écrire parce que mon coeur ne s'est pas brisé et que je me sens apaisé.

Qu'est-ce qui me pousse à écrire aujourd'hui ? Ce qui me poussait à ne plus écrire...

Je n'avais pas envie d'écrire sur commande, d'écrire, de décrire. L'impression de ne rien avoir à dire. Je refais ma vie... J'ai décidé d'avancer. Je regarde le passé mais je ne m'en soucie pas. Je parle du passé en ne retenant que les bons moments en oubliant les mauvais. Elle ne me manque pas, c'est la triste vérité.

Qu'est-ce qui me pousse à écrire ? L'envie de vous retrouver. Je voulais tel un diplomé remercié ceux et celles qui l'ont suivi dans cette traversée à la recherche de la vérité. La vie ne s'arrête pas, ici non plus...Vu qu'ils restent encore bien des chemins à essayer, bien des obstacles à franchir, sans doute j'aurais besoin de venir me confier ici encore un peu.

Je voulais simplement vous dire que j'allais bien. J'espère que vous aussi

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21 février 2007

Un nouveau jour se lève

Je me suis retourné dans mon grand lit ce matin, il était vide. J'ai allumé mon portable, il n'avait rien reçu. Je me suis habillé, mes habits étaient bien seuls dans l'armoire. J'ai voulu jouer du piano, personne ne m'a dit d'arrêter, mais j'ai arrêté quand même. Je me suis assis. J'ai écrit quelques mots mais à quoi bon? Je suis seul désormais et je ne sais pas quoi en penser. Elle m'a écrit ce matin: "Dis si tu revenais peut-être dans une semaine, un mois, un an..." Je m'en veux de lui avoir fait si mal. Je me suis détesté quelques instants. Je n'aurai sans doute pas dû dire tout ce que j'ai dit. "Je ne t'aime plus". Horrible. Sensation d'abandon de soi-même. Et pourtant il le fallait, je le sais. C'était écrit...

Le soleil ne brillait plus depuis longtemps, la porte de la voiture s'est ouverte. Elle avait envie de vomir. Envie de vomir ce coeur qui lui faisait si mal. Je l'ai regardé une fois encore. Je le sais bien c'est la dernière fois que je l'ai regardé vraiment. J'ai pris mon temps. Je lui ai dit que notre route s'arrêtait là. Désormais, il faudrait la vivre chacun de son côté.Ces phrases qu'on entend toujours en se disant que ce ne sont que des mots quand on ne les entend pas pour soi. J'ai eu mal de les dire. Elle est partie, elle a couru loin loin et il a fallu du temps pour que je la ratrappe. Peur qu'elle commette l'irréparable. Je ne voulais pas que son souvenir se gâche d'une telle soufrance. Mais je n'ai pas su trouver les mots pour lui dire aurevoir. Elle ne me regardait plus quand je l'ai retrouvé. Elle pleurait alongé sous un arbre, le manteau sur la tête. Elle ne pleurait pas vraiment, elle n'hurlait pas non plus. C'était un peu des deux, ça vous glace.

Des amis sont venus. De ceux qui sont là même quand on pleure à 1h00 du matin. Ils sont allés la chercher. Moi je n'avais plus la force. Je me sentais épuisé, nerveux. Mes yeux brûlaient sous l'effet de ces fichus larmes qui ne venaient pas. Je n'entendais plus rien autour. Les cris semblaient avoir cesser. Au loin, j'entendais des voix inaudibles. Je n'écoutais plus. 

J'ai revu tous nos souvenirs, tous nos sourires. Les voyages, le ski, la plage, la vendée, Brighton, le mont saint michel et Venise...ah! Venise! J'ai repensé à tous ces moments inoubliables, le bras cassé en luge, les coups de soleil à Deauville, les fourires...J'ai souri

Soudain j'ai entendu ses larmes qui s'approchaient. Ils la ramenaient. La trainant par le bras pour la soutenir, de peur qu'elle tombe. Elle est passée à côté de moi. Je ne l'ai pas regardé. Elle est sortie des griffes de ses geoliers-soutiens qui l'accompagnaient. Je ne l'ai pas vu venir. Elle m'a pris dans ses bras. Ele m'a serré fort...

Et puis l'étreinte s'est relachée. Elle avait beau m'aggriper, ses mains s'éloignaient de moi et moi je les repoussaient un peu plus, "aidé" par ses bourreaux. Elle s'est éloignée un peu... je me suis retourné et j'ai pleuré... C'était des larmes qui attendaient depuis si longtemps. Depuis cet accident qui nous avait fait plus de peur que de mal en mars dernier. J'ai pleuré pendant une éternité...

C'est fini

18 février 2007

J'aimerai t'entendre dire...

Deux, trois mots en guise de bise
Des regrets qui dorment
Un sourire qui se défile
l'avenir se dérobe
Je n'ai pas pris le temps
de m'ouvrir à son coeur
Passe et ressasse le temps
on échappe au bonheur.
Quelque mots qui s'échappent
sur des montagnes de pages
-attrapé et celui qui t'attrapes-
détruisent mon coeur, qui enrage
Ton absence devient une éternité
Quand on ne sait pas l'arrêter.
J'aurais tant voulu retenir l'instant
de nos retrouvailles inachevées.
Quand tu t'éloignes de moi
Une impression d'inexistée.
J'ai mal, trop mal, tellement mal
Que seul ton sourire pourrais me redonner
Un soupçon de douceur, en aparté.
une larme de bonheur qui se fait la malle.
J'aimerai que tu reviennes
J'aimerai que tu t'en ailles
Tes mots d'où qu'ils viennent
Ouvrent en moi une faille
J'aimerais t'entendre dire...

13 février 2007

méditation dans un chocolat

Il restait ce matin un chocolat qui trainait sur la table. Il m'attendait, tout emmailloté dans son costume de lumière. Une papillotte de douceur. Entourant le chocolat un petit bout de papier avec la pensée du jour:

"Tout feu tout flamme, Sur le feu qui s'éteint l'Amour s'ennuie"

...

Merci L. Grâce GEORGES

11 février 2007

Se voiler la face

Je parlais de choix récemment....Me voilà bien eu. Et pourtant, j'avais fait un choix, le mien, celui de lui dire au revoir, ou plutôt adieu.
Je lui ai dit qu'on ne faisait que se détruire que le bonheur nous avait abandonné. Qu'il avait choisi de ne plus nous porter. Il ne fallait pas se voiler la face. Non! Trop c'est trop, il vaut mieux s'arrêter plutôt que de s'en vouloir.
ça ne se sert à rien d'en venir à la haine, de ne plus se supporter quand on va pas bien.

Tu me dis qu'on est fait pour vivre ensemble, mais on ne peut pas passer une journée sans s'engueuler.
Tu me dis que le bonheur est à la porte, alors pourquoi on l'a prend si souvent ?
Tu me dis qu'il faut faire quelques efforts, mais pourquoi ce contrôle permanent sur nos vies communes.
Tu me dis qu'on a traversé tellement de tempêtes que celle là n'est  qu'un petit tourbillon...
Bien sûr  des tempêtes on en a traversé, mais jamais elle nous frappé en remettant en question notre relation...

Enfin j'écris tout ça parce que j'essaye de comprendre où on va. C'est quoi la suite de l'histoire. Le choix d'une vie "mieux" c'est lequel qu'il faut faire... Une chose est sûr, il faudra s'en donner les moyens. Le bonheur ne vient jamais seul, il faut aller le chercher...

Alors oui, ce choix je l'avais fait, on devait se dire merci et bonne route. Se laissait, redevenir des étrangers le temps d'apprendre à vivre sans. Et puis après ta souffrance (qui m'a conforté dans mon choix que c'était la meilleure des solutions), tu as su retrouvé ses mots de tendresses, ces calins. Je n'ai pas résisté à ton regard complice, à ce besoin de toi qui était toujours là qui me rongeait le ventre. Oui je t'aime mais je ne supporte plus vivre avec toi... Oui je ne te supporte plus, mais quand tu es loin de moi, tu me manques horriblement ...

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10 février 2007

J'aimerai que le jour tarde

Les étoiles brillent ce soir

Plus fort que jamais

Mon reflet tremble dans le miroir

Sur le lac près duquel on se promenait

La pluie a gagné mes yeux

Le vent vient me bercer

Et siffler dans les feuilles

De ce vieux peuplier

Ces mots sont des caresses,

Des guilis, des baisers

Mon coeur oublie tristesse

Près de mon arbre enchanté

Cette marrée au coeur

Finit par couler

Le flot s'était tari

Lorsque tu es partie

Bonsoir monsieur l'étang

Toi qui m'a vu bien plus gai

Me renvois sur ton écran

L'image d'un chien mouillé

J'ai perdu mon soleil

Et depuis lors, la nuit

Et ses étoiles brillent

Sur mon coeur monté au ciel

Dans mes yeux s'illuminent

Une histoire passée

Une princesse qui s'habille

Avec mon "jean" troué

Mes mains tremblantes

Tenant mes genoux serrés

Une feuille mourante

Vient me consoler

Petite feuille tu t'en vas

De cet arbre où tu es né

Poussière tu deviendras

Comme mon coeur déjà l'est

Merci cher paysage

Tu m'apportes tellement

Ne manque que ton visage

Qui me dit "Viens, je t'attends"

Je suis triste ce soir

Et les étoiles me regardent

Pour que je ne sombre pas dans le noir

J'aimerai que le jour tarde

30 janvier 2007

Amours...serait-ce un jeu d'enfants...?

J’en rirais bien ce matin, j’en rirais bien, si ce n’avait été qu’un rêve et puis de nouveau un peu comme un cauchemar…

J’ai ris ces derniers jours. J’ai été heureux. Je n’avais plus envie de raconter de quotidien angoissant. De ces moments où l’on croit que l’on ne reverra pas la lumière du jour. Je me sentais bien. Je n’ai pas peur de le dire. Surtout qu’ « on reconnaît le bonheur, paraît-il, au bruit qu’il fait quand il s’en va ». Et voilà, ça fait plusieurs mois que je vis en alternance de bonheur.  Quelques jours de passion, de rire, d’émotions, de joies. Vous savez le bonheur, je le vivais comme ça…Assis sur l’herbe, une herbe entre les lèvres à écouter ce bon vieux Georges nous raconté que c’était pas des amis de luxe que j’avais autour de moi. Mais quel luxe d’avoir ces amis là !!!

Avec ma petite femme, on a partagé ce même bonheur pendant plusieurs mois, pendant plus d’un an. Et depuis, le bonheur prend quelques jours de congés de temps en temps….Trop souvent.

Hier, il s’est absenté quelques heures…De 22h à 02h00 du matin. Presque rien… Vous vous dormiez peut-être. Et bien pas moi. Moi je souffrais de me sentir malheureux. De nous sentir mal, de ne pouvoir s’entendre sur des choses aussi simple. J’ai retrouvé cette sensation d’enfermement, de « contrôle ». Ma petite femme, elle est comme ça maintenant. Elle donne l’impression de vivre dans un couple marié depuis 20 ans, qui se chamaille pour savoir les dépenses du jour, le programme du Week-end.

« Eteins la télé, N’allume pas l’ordinateur, Ne mets pas de musique,… » Des petites phases de crise qu’elle traverse, et j’ai de plus en plus de mal à les accepter. Le pire arrive quand j’ai le droit à « lâche ta guitare, ne fais pas de piano »Non Mathieu arrête ! NON !!!!!!!!!!!!!!Cette rage qui s'empare de moi, qui me fait me fermer à toute discussion...

Comment faire pour en pas lui en vouloir ? Comment ne pas s’impatienter quand après 3h de conversation veine où seul son avis compte, j’ai le droit de réentendre toute l’histoire si j’ai le malheur de lui dire le contraire, de remettre en question son raisonnement ?Comment aimer ?

Et puis voilà, quand elle s’est vidé de cette angoisse extrême, de ce feu dans les veines qui la poussent à bout, elle me regarde, elle pleurt, elle me dit « pardonne moi…mais je t’aime et j’ai peur », alors seulement là, le bonheur revient de vacances, doucement, sans faire de bruit, pour ne pas déranger ce calme qui s'installe. Tout s'apaise.

Je l’aime, je crois et je lui pardonne tout. Mais force est de constater que plus le temps passe, plus j’ai du mal à lui pardonner. Moi aussi, je fatigue de journées harassantes, moi aussi, je suis pas tous les jours heureux dans ma vie, moi non plus j’ai envie de tout balancer, de crier, …

Allez, reprends toi ! Je vais retourner rêver. Un peu, juste le temps qu’il faudra pour que la vie reprenne le cour des choses. Le temps de rêver à plus grand, à plus beau, pour que le sourire réapparaisse dans ses yeux, que son cœur n’ai plus peur et que nos mains restent fermés…J’ai envie d’y croire, envie de croire à mon rêve.

Et puis un jour on partira, on ira au Mexique, on ira partout où on a envie d’aller. On ira au Brésil. La forêt amazonienne la nuit ça doit être magique…

Allez, laisse moi rêver un peu, laisse moi encore un peu.

Et comme dirait le Grand Jacques «  Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. »

27 janvier 2007

Mon piano danse

Et bien voilà, aujourd'hui je me sens bien! Vous savez tous ces cris qu'on entend, ces pensées qui nous aggressent à longeur de journée. Aujourd'hui, ils ne sont pas là. Il n'y a que de belles images, de musqiues légères, des envies de rire, de sourire.
Dans ces moments là, j'ai envie de dire bonjour à tout le monde. Un peu comme quand vous avez été juste assez imprégné par l'alcool pour connaitre comme une euphorie ambiante... Sauf que là, je n'ai pas bu.
Nan, et c'est encore mieux forcément. Une envie de tout voir, de tout faire. J'ai toujours cette envie de partir mais pas pour fuir cette fois... pour vivre!
Aujourd'hui, cela faisait longtemps que je ne l'avais pas retrouvé, plusieurs jours sont passés et à peine je l'ai regardé. Un sentiment bizarre: peur de mal faire, de rater, d'être trop brouillon, de ne plus être en accord avec ce que je veux être avec lui.
Je me suis aproché, assis devant lui et il a fait le reste. Laissez moi vous raconter cette douceur quand on pose ses doigts sur lui... Cette envie d'être encore plus prêt de lui, de ne faire plus qu'un. ça doit vous paraitre complétement taré ce que j'écris là
J'ai posé mes mains, et je suis parti, sans retenu, beaucoup de fausses notes forcément, dues à l'excès d'entrain, mais qu'importe les fausses notes, quand on ressent une émotion aussi forte. Je ne parle pas du plaisir de jouer, ni même se plaisir d'oublier quelques instants le soucis que l'on rencontre. Je parle de cette sensation d'être seul, libre  "Mon piano rêve, mon piano vol... suis moi, il me dit, suis moi,mais moi je ne sais pas jusqu'où il ira."
Il m'entraine. Quand je pose mes mains sur le clavier, elle s'emballe, se cours après...se suivent, mais moi je les entend faire et je n'ai pas envie d'arrêter au contraire.
Je suis comme lui...je danse.
Aujourd'hui, je me sens bien

26 janvier 2007

Ces autres qui nous regardent

Les étoiles....J'avais oublié les étoiles!Sourire!

Voilà pourquoi je n'avais pas bien écrit

25 janvier 2007

Je t'ai même pas dit...

Allez! Ce soir je sais! Ce soir, je veux...Je veux me promener sur la plage en pleine nuit...Retrouver cette sensation de liberté parce que n'être plus rien. Se sentir seul face à une immensité qu'on ne maîtrise pas et se laisser aller. Je veux me ballader dans le vent qui frappe le visage et regarder le vide qui s'étend à l'infini devant soi. Je veux l'espace de quelques instants penser que tout est possible et me dire que demain, oui demain, je le ferais.

       J'ai besoin de marcher, dans la nuit, dans le vent. T'avoir là à mes côtés, mais surtout que tu ne dises rien. Juste marcher, respirer, se rendre compte qu'on vit...Il faudra que tu sois là biensûr sinon ça ne serait pas pareil. Ce n'est pas que ça serait moins bien non plus, c'est juste que ça serait différent. Ce n'est pas une question de se sentir seul face au vide. C'est juste l'envie de te faire partager ce vide, ce rien qui nous fait se rendre compte de tellement de choses. Je veux n'être rien quelques instants pour me dire que j'existe et que les rêves se réalisent pour ceux qui n'ont pas peur d'y croire. Moi, j'aime cette plage, ce vent, cette nuit, parce que je n'y ai pas peur. Je me sens juste apaiser là-bas!J'en ai fait mon cocon, où plutôt, c'est lui qui m'a accepté. Cet espace de douceur, de violence aussi, d'inatendu, de calme,de repos, de questions,... Cette impression d'être un voleur, un voleur de temps, d'espace,mais je ne vole à personne,c'est juste que je me crois voleur d'un monde qui ne me convient pas et je lui vole ce qui fait qu'il me tient, je lui vole mon angoisse, je lui vole le temps qui passe, je lui arrache ma liberté.

J'y suis. Je m'y retrouve seul avec moi même, sans interférence, sans rien autour, que moi et moi, et ce néant qui me fait vivre. C'est un autre monde, celui où personne ne nous réclame d'exister. Celui où  l'on peut tout dire sans avoir de reproches, celui où parfois quand on regarde bien au milieu du vide, les réponses nous guettent et nous amènent à aller plus loin sur notre chemin. C'est là où tout s'arrête, où tout renaît aussi, où tout se construit. Ce soir j'rais à la plage et je t'emménerai

Il fait froid ? Et alors...

J'aurais tellement aimé que ça soit bien écrit...Je m'en veux d'avoir écrit si mal ce qui me tient au coeur, au corps.

Bonne soiré à vous

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