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Petits fracas dans ma mémoire
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23 janvier 2007

Peter Pan

Au fond, je le sais bien. Il y a toujours eu et il y aura toujours quelquechose chez moi qui ne collera pas avec ce que les autres attendent de moi. L'image que je leur renvoie ne doit pas être celle qu'ils voudraient voir pour être rassurés, pour ne pas avoir à se poser la question sur sa propre existance. Oh si! J'en croise de ces gens qui pensent que leur vie n'est sans doute pas celle que l'on rêverait d'avoir, mais au moins on la vit. Heureux sont ces gens qui se satisfont de ce semblant de bonheur d'une vie rangée, ordinaire. Je les envie, parfois, moi et mes questions existensielles (oups!) qui n'intéressent que moi. Ma pensée est trop confuse pour même réussir à la poser sur du papier. Les mots s'entrechoquent comme s'ils voulaient tous sortir en même temps, chaque mot, chaque syllabe se croyant plus importante l'une que l'autre alors qu'ils ne sont rien sans celui qui les écoutent. Finalement, un peu comme dans notre société. Nous ne sommes rien et c'est pourtant si facile de se voir plus haut, moins rien...

Moi, je crois, je n'en suis même pas sûr, je fais parti de ceux là qui ont un peu d'eux même restés en enfance. Non pas que je sois resté un jeune chien fou, naïf, innocent, inconscient, non...Je fais juste parti de ceux là qui croient encore en leur rêve d'enfant... Je ne veux pas d'une vie bien ranger. Je ne veux pas refermer la porte sur un avenir inconnu pour me laisser embarquer dans une vie que j'aurai choisi par défaut.

J'ai peur, si vous saviez... J'ai peur d'attendre, et de voir la porte close. J'ai peur de la franchir aussi biensûr.

Marre, j'en ai marre d'avoir toujours cette motivation à me dévaloriser, à me mettre la giffle que personne n'oserait me mettre parce qu'on est tout seul face à ce qu'on écrit et là haut, dans le peu de pensé qu'il nous reste, il y a un désert de sens...

Mais tout ça est faux. On a le droit d'être perdu, je dirai même qu'on se le doit. Celui qui avance droit sans s'inquiéter de sa destination ne fait que passer alors que celui qui tourne en rond, qui revient sur ses pas, lui il vit. L'un va à la mort, l'autre la cherche. Il y cherche un sens disons!

Je le sais bien au fond, si j'écris ici, c'est pour me persuader que j'existe! Je ne suis pas grand chose, mais j'ai le droit moi aussi au bonheur...Le bonheur!Ah! ça fait bien de dire ça, des paroles lancées en l'air, juste parce qu'on sait que ce sont des mots qui touchent, qui résonnent pour celui qui les écrit comme pour celui qui les lit! (Vous n'avez jamais songé à celui qui ne sait pas lire, qui ne peut pas lire, qui ne peut pas écrire... Je crois que j'aurai l'impression de ne pas être vivant tellement ma vie est faite de mots, de papiers...)

Tous ces mots qui sont censés remplir nos vies et qui ont perdu tout sens... "bonheur", heureux", "libre",...LIBRE

C'était mon passage Jean d'Ormesson. Pardonnez moi, je ne recommencerai plus, disent ceux qui recommenceront.

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Commentaires
L
voilà qui est dit :)
A
Si je savais quoi dire, je le dirais :)<br /> (Tu n'écris pas tout à fait dans le vide. Tu es lu.)
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